La plus vaste partie de l’Océanie est couverte par la seule île de l’Australie. Elle englobe la Tasmanie ainsi que quelques autres îles. C’est en Australie que se trouve le Parc national de Kakadu.
Il a été classé à différents titres par l’UNESCO. Il est Patrimoine mondial de l’Humanité à la fois au titre de paysage naturel ainsi qu’au titre de paysage culturel.
Il est protégé également au titre de site Ramsar en raison de ses zones humides de grande qualité. La convention de Ramsar est une convention qui concerne les zones humides d’importance internationale, en particulier en tant qu’habitats des oiseaux d’eau. Il s’agit d’un traité international protégeant et favorisant la conservation durable des zones humides. Les marécages, les chutes d’eau et les gorges du Parc en ont fait un lieu de vie réputé.
Le site de Kakadu est habité sans interruption depuis plus de 50 000 ans. On y trouve des vestiges depuis le Néolithique jusqu’aux aborigènes actuels. C’est à Kakadu que l’on peut admirer les si célèbres peintures rupestres aborigènes.
C’est plus particulièrement sur la terre d’Arnhem, à l’est du parc, que se trouvent des groupes aborigènes perpétuant leur vie traditionnelle. Ils ont même réussi, en 1980, à faire valoir leurs droits sur leurs propres terres. Le territoire avait été mis en danger par des extractions de minerai notamment de l’uranium, motivant une forte réaction de la part des autochtones.
Le propriétaire d’une partie du Parc, Jeffrey Lee, l’un des membres du clan Djok, avait également rejeté les offres des sociétés d’extraction afin de privilégier le travail de l’UNESCO et la création du Parc. Il s’agit du territoire de Koongarra, territoire du clan Mirrar. Jeffrey Lee n’a jamais cédé, ni aux pressions ni à l’appât du gain et c’est ainsi que le Parc a pu voir le jour. L’ensemble du Parc est géré conjointement par les structures officielles et par les aborigènes qui protègent ainsi leur façon de vivre.
Les paysages époustouflants du Parc présentent de grandes variétés de végétation souvent dominées par les eucalyptus géants. De même la faune caractéristique est particulièrement riche avec des milliers d’espèces d’insectes, deux cent quatre-vingt environ espèces d’oiseaux, des reptiles, des amphibiens en nombre et plus de soixante espèces de mammifères. Elle présente enfin des espèces endémiques rares telles les dugongs ou bien des tortues spécifiques à la zone.
Pour toutes ces raisons, le tourisme y est choisi et organisé dans l’objectif de la sauvegarde de ce lieu tout à fait exceptionnel. Vous pourrez y pratiquer toutes les activités sportives de plein air, trekkings, randonnées, safaris photos, pêche et sports aquatiques ou simple baignade…
Vous pourrez également partir à la découverte de la nature avec des guides, visiter les grottes et gorges, visiter de même les sites archéologiques et culturels, admirer les peintures rupestres, comprendre un style de vie millénaire.
Et si vous voulez en savoir plus, rendez-vous à Sidney pour y découvrir l’Australian Museum et sa galerie aborigène.
Enfin, pourquoi ne pas envisager l’initiation au didgeridoo ?